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L'histoire de Cadolive

ZoomL'église de Cadolive

L'histoire de Cadolive est intimement liée avec celle de Saint-Savournin : jusqu'en 1900, Cadolive n'est qu'un hameau de Saint-Savournin.
En tant que hameau, Cadolive jouissait déjà d'une relative autonomie avec son école, son église, sa poste et son cimetière.
L'église, d'abord chapelle de secours construite en 1851 fut érigée en prieuré dès 1854. Elle est dévolue à Saint-Lazare. Son clocher est surmonté d'un campanile original. L'horloge a été remplacée en 1908.
L'eau de la fontaine alimente le village en eau potable depuis 1867 suivant un débit moyen de 15 litres à la minute. L'agence postale ouvre en 1894. La même année, le premier lavoir est construit.
Une école privée réservée aux filles ouvre ses portes dès 1879, mais il faudra attendre 1895 pour voir s'ouvrir l'école publique.
C'est aussi à cette époque que sont créés le cercle de l'Avenir et la société philharmonique.

En 1902, Albert Armand, propriétaire des mines de Valdonne et premier maire de la commune fait construire à ses frais un imposant Hôtel de Ville. La même année, un dispensaire est crée derrière la mairie pour soigner les mineurs ou aider les mères à accoucher.
A partir de juin 1909, le village se dote d'un éclairage électrique public, assuré par seize lampes de dix bougies chacune. en 1911, sont construits des latrines (ancêtres des WC publics) et on achète des tinettes (petits seaux pour l'évacuation des excréta)].

ZoomPlace de la fontaine

Comme tous les villages aux alentours, Cadolive est animée d'une forte tradition minière. Le premier maire, le comte Armand est à la tête de la compagnie des mines. Le puits Armand (situé sur la commune de Peypin) ouvre en 1891 et connaît une forte activité pendant et après Seconde Guerre mondiale. Il ferme définitivement en 1954. Il fut comblé de cendres hydrauliques en provenance de la centrale thermique de Gardanne.

Étymologie & Armoiries

L'origine du nom de Cadolive provient d'une transformation de patronyme : en 1654 apparaît le nom de Mario Olino dans les registres paroissiaux de Saint-Savournin, écrit Ollino en 1674. Puis, le nom est francisé en Olline en 1680 pour devenir Ollive en 1744. Entre 1702 et 1766, de nombreux membres des familles Ollive vivaient autour de l'actuel Cadolive. Enco d'Olive, (préposition provençale encò, «chez», désignant la « propriété d'Olive ») est devenu par contraction «Codolive».

Au XIXe siècle, par erreur, «Codolive» s'est transformé en «Cadolive», que l'usage a retenu pour désigner ce hameau de Saint-Savournin, avant de devenir la commune de Cadolive en 1900La commune prend alors pour devise Cado oulivo ven a ben («Chaque olive réussit bien !») Les habitants s'appellent les Cadolivains et le Cadolivaines.
Les armoiries du village représentent un brin d'olivier, surmonté par la devise du village.

En savoir plus

Sources : Wikipédia

Monographie de Saint-Savournin par Yves Besson (1995), disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin.
Cadolive au bon vieux temps par Roselyne & Jean-Paul Bonnefoy. Editions A. Barthélémy, Avignon, disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin

Homme célèbre : Joseph Risso

Joseph Risso (23 janvier 1920, Cadolive-24 novembre 2005, Gardanne) est un ancien pilote du Normandie-Niémen. Il a ensuite continué sa carrière dans l'Armée de l'air avant de s'éteindre en 2005.

Le blason du Normandie-Niémen

Seconde Guerre mondiale
Engagé dans l'aviation en 1938, il entre à l'école de pilotage Caudron d'Ambérieu la même année. En 1939-1940, il termine son instruction à l'école d'Istres. Après l'armistice de 1940, il s'évade de Nouvion (Algérie) à bord d'un Simoun pour rejoindre Gibraltar. Après un atterrissage forcé à La Linea, il réussit à rallier les F.F.L. à Gibraltar puis en Angleterre. Pilote de chasse de nuit dans la R.A.F., il est un des tout premiers éléments du Groupe de chasse n° 3 "Normandie". Il arrive en URSS à Ivanovo en octobre 1942 et il restera dans cette unité jusqu'en 1948.

Carrière militaire
Il a ensuite occupé de nombreuses fonctions dans l'armée de l'Air; il a notamment été affecté à l'état-major de la 5° RA d'Alger, à la 11° escadre de chasse (commandant en second), à la 13° escadre de chasse tout temps (commandant). Il a aussi été auditeur au Collège de défense de l'OTAN, puis affecté à la Direction de la sécurité militaire. Après un passage au Centre des Hautes Etudes militaires et institut des Hautes Etudes de Défense nationale, il dirige le Centre d'opérations de la Défense aérienne à Taverny en tant que général de brigade.

Décorations
Grand Croix de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
Grand Croix de l'Ordre National du Mérite
Croix de Guerre 1939-1945 (10 citations)
Médaille de la Résistance
Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Médaille Commémorative 39/45
Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
Ordre de la Victoire (URSS)
Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
Ordre Alexandre Newsky (URSS)
Croix de Guerre Tchécoslovaque